Publié dans Société

Fermeture des marchés hebdomadaires - Une confusion au niveau des commerçants

Publié le jeudi, 22 avril 2021

Le flou persiste au sein des marchés hebdomadaires concernant leur fermeture. Durant une descente effectuée par les Forces de l’ordre, mercredi et jeudi à Andravoahangy et Mahamasina, tous les commerçants ont été contraints de fermer leurs portes même s’ils ne figuraient pas sur la liste des concernés dont les produits de première nécessité ( PPN) et les légumes et fruits. En effet, les responsables du marché de stipuler qu’ils procèdent actuellement à la fermeture de tous les marchés où un rassemblement est encore observé.  

 

Face à cette situation, les commerçants haussent le ton, notamment ceux du marché de Soamanatombo. Dans la soirée de mercredi, selon leur dire, ils ont reçu l’ordre de fermer leurs portes le lendemain (ndlr : jeudi), tandis que la Commune urbaine d’Antananarivo a stipulé qu’ils pourraient encore exercer jusqu’à 13 heures. D’ailleurs, ils ne sont pas parmi les marchés hebdomadaires et qu’ils se trouvent à l’intérieur du marché. Ainsi, la note de service publiée par le ministère du Commerce a avancé que la fermeture de tous les commerces de produits de consommation courante n’est applicable que durant le confinement total, c’est-à-dire les week-ends, tandis que les épiceries du quartier pourront ouvrir jusqu’à 13 heures.

 Pour les marchés de Behoririka et Soarano, la foule est difficilement maitrisable.  Malgré la propagation de la Covid- 19 à une vitesse extravagante dans la Région d’Analamanga, aucun changement n’est constaté à ces endroits. Les marchés de confection et de chaussures étalent encore leurs marchandises dans les rues où des clients se bousculent, comme durant les bazars de Noël. Pour rappel, afin de rompre la chaine de transmission de la Covid- 19 dans la Capitale, les marchés hebdomadaires sont de nouveau suspendus. Pour la ville d’Antananarivo, il s’agit des marchés de Mahamasina tous les jeudis, d’Andravoahangy tous les mercredis et d’Isotry et d’Ambodin’Isotry, tous les samedis.

Anatra R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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